Il y a une décennie,
Michael Kaufman voyageait dans un ascenseur avec
un cadre supérieur d'une banque de commerce où
il a travaillé comme informaticien.
Le directeur a allumé une
cigarette sans n'importe quelle considération
pour d'autres dans l'ascenseur, Kaufman rappelé.
“Le risque de dire le
directeur de ne pas fumer était plus grand que
cela d'inhaler la fumée d'occasion.
“J'ai estimé que
quelqu'un devrait faire le travail sale de lui
dire (pour ne pas fumer)," Kaufman dit. Ainsi,
le résidant de Beachwood a proposé l'idée des
messages de voix avertissant que les gens à ne
pas fumer dedans undesignated des secteurs.
La fumée détectant le
dispositif Kaufman développé est devenue un
succès, l'incitant à stopper son travail de
banque il y a 10 ans, et commence Vproducts dba Cigarettesmokedetector.com
Inc. pour lancer son innovation.
Depuis lors, il a
développé plusieurs variations des alarmes de
fumée-détection.
“Les écoles et les
universités sont les plus grands clients,"
Kaufman dit.
Doug Wetherbolt, doyen
des étudiants à une école professionnelle dans
le comté d'Ashtabula, est satisfait avec le
système des produits de voix. Depuis qu'il a été
installé, le tabagisme dans l'école s'est laissé
tomber nettement. "Nous l'employons comme force
de dissuasion.”
Avant d'installer le
Detecteur STEALTH anti tabac, l'école a informé
ses étudiants au sujet de la nouvelle
surveillance contre le tabac. Jusque-là, le
personnel de sécurité a patrouillé chaque recoin
et fente pour décourager fumer sur des lieux
d'école. L'alarme de fumée a éliminé la
patrouille de pied, qui a réduit le coût.
Le système est également
employé dans les prisons, Kaufman dit.
Le tabac
banni des lieux publics le 1er
février 2007 LE MONDE |
09.10.06 | 14h10 • Mis à jour le
09.10.06 | 14h10
e
gouvernement
a
tranché
: à
partir
du 1er
février
2007,
il
sera
interdit
de
fumer
dans
tous
les
lieux
publics,
entreprises
et
administrations.
Le
premier
ministre,
Dominique
de
Villepin,
l'a
annoncé,
dimanche
8
octobre,
lors
de
l'émission
"Le
Grand
jury
RTL-LCI-Le
Figaro",
en
précisant
que
cette
mesure,
qui
sera
adoptée
par
décret,
répondait
"à
un
impératif
de
santé
publique
qui
s'impose
à
tous".
M.
de
Villepin
a
qualifié
de "réalité
inacceptable"
les
60
000
morts
par
an
directement
imputables
à la
cigarette
et
les
5
000
dues
au
tabagisme
passif,
soit
"en
moyenne
treize
par
jour".
Un
"délai
d'adaptation"
d'un
an
sera
toutefois
accordé
aux
bars-tabac,
restaurants,
discothèques
et
casinos,
qui
auront
jusqu'au
1er
janvier
2008
pour
se
conformer
à la
future
réglementation.
Le
gouvernement
n'a
pas
totalement
suivi
les
recommandations
de
la
mission
parlementaire
d'information
sur
le
tabac,
qui,
le 4
octobre,
préconisait
un
délai
unique
d'entrée
en
vigueur
fixé
au 1er
septembre
2007.
"Il
est
difficile
d'attendre,
les
Français
sont
prêts",
a
argumenté
le
premier
ministre,
qui
a
estimé
que
pour
les
bars-tabac,
hotels-restaurants,
casinos...,
le
délai
d'une
année
était
"suffisant".
Dès
le 1er
février
2007,
la
cigarette
sera
donc
bannie
de
toutes
les
administrations
ainsi
que
dans
l'enceinte
des
établissements
scolaires
(écoles,
collèges
et
lycées).
Il
sera
interdit
de
fumer
dans
les
cours
de
récréation
et
il
n'y
aura
pas
d'exception
en
salle
des
professeurs.
Les
universités
deviendront
aussi
des
espaces
non
fumeurs,
avec
une
tolérance
sur
les
espaces
extérieurs
des
campus.
Même
régime
pour
les
établissements
de
santé,
hôpitaux
psychiatriques
et
prisons
: il
sera
possible
de
fumer
dans
les
espaces
extérieurs
mais
plus
dans
les
espaces
communs,
comme
les
salles
de
télévision.
En
revanche,
la
cigarette
sera
autorisée
dans
les
chambres
et
les
cellules,
assimilées
en
droit
à
des "substituts
de
domicile".
Dans
tous
ces
lieux
publics,
il
ne
sera
pas
possible
d'aménager
des "pièces
fumeurs
réservées"
(fumoirs),
qui
ne
seront
autorisées
qu'aux
entreprises
ainsi
qu'aux
commerces
bénéficiant
du
délai
d'entrée
en
vigueur
de
la
réforme.
Le
gouvernement
ayant
choisi
la
voie
réglementaire
plutôt
qu'une
nouvelle
loi,
le
cadre
juridique
adopté
reste
celui
de
la
loi
Evin,
qui
avait
posé,
dès
1991,
le
principe
d'une
interdiction
de
fumer
dans
les
lieux
publics
avec
possibilité
d'aménager
des
espaces
fumeurs.
Le
changement
réside
dans
l'adoption
d'un
nouveau
décret
d'application,
à
paraître
à la
mi-novembre,
qui
définira
le
périmètre
et
la
nature
des
nouvelles
"pièces
fumeurs
réservées".
Elles
devront
être
hermétiquement
closes
et
dotées
de
système
de
ventilation
et
d'extraction
de
fumée.
"Il
n'y
aura
aucun
flou
concernant
la
définition
des
espaces
fumeurs,
dont
les
normes
seront
très
strictes,
a
précisé
au
Monde
le
ministre
de
la
santé,
Xavier
Bertrand.
Je
rappelle
que
permettre
leur
installation
ce
n'est
certainement
pas
les
encourager."
Dès
l'entrée
en
vigueur
de
la
réglementation,
des
contrôles
devraient
être
effectués
sur
le
territoire,
chaque
contrevenant
particulier
encourant
une
amende
de
75
euros,
portée
à
150
euros
pour
les
responsables
des
établissements.
L'Etat
débloquera
également
100
millions
d'euros
pour
aider
les
fumeurs
à
l'arrêt
du
tabac
:
les
substituts
nicotiniques
(gommes,
timbres)
seront
pris
en
charge
au
tiers
par
l'assurance-maladie
et
le
nombre
de
consultations
de
tabacologie
des
hôpitaux,
d'environ
500
aujourd'hui,
sera
doublé.